Cette troisième journée du GS Trophy Namibie se termine par une magnifique remontada pour la team France féminine désormais à la seconde place. La team masculine revient à la 8e place. Résumé en quelques mots, photos et en vidéo.
Si ces rochers pouvaient parler, ils murmureraient des histoires de vents anciens et de soleils intemporels. Des ombres qui s’étendent longuement sur la toile du désert. Comme des géants figés dans une danse, leurs dômes de granit teintés d’or et de cramoisi révèlent les os mêmes de la terre. Ses grandes côtes de pierre, perçant le ciel et révélant des secrets d’un temps avant le temps.
Cette image captivante résumait parfaitement la scène qui accueillit les pilotes au matin du 3ème jour du BMW Motorrad International GS Trophy en Namibie. Baignés dans la douce lumière de l’aube, les rochers se dressaient tels des sculptures gréco-romaines antiques — chefs-d’œuvre de la nature, avec des couches de pierre drapées les unes sur les autres comme une couverture. C’était un festin visuel pour les pilotes, un bref moment de calme et d’admiration avant de se lancer dans la première épreuve spéciale de la journée, située juste à côté du campement.
Jour 3, Épreuve Spéciale 1 : Le défi Spitzkoppe INSTA360
Équipés seulement d’une feuille d’instructions et d’une boussole, les pilotes se sont élancés à pied pour trouver une planche en bois du GS Trophy cachée dans le terrain accidenté autour de Spitzkoppe. Ils devaient suivre cinq étapes pour atteindre leur objectif, prendre un selfie avec la planche, puis revenir au point de départ — tout cela en courant contre la montre. Avec une caméra Insta360 capturant chacun de leurs mouvements, les pilotes bondissaient sur les rochers et à travers des sentiers étroits, scrutant le terrain à la recherche d’indices. Le défi testait leurs compétences en navigation, leur sens de l’orientation et leur rapidité, tout en subissant la pression du temps.
Le pilote Scott Acheson (133) de l’équipe américaine a déclaré : « Cet exercice était génial ! Ça m’a aidé d’avoir grandi sans GPS et systèmes de navigation modernes. Mon entraînement dans les Marines m’a bien servi. »
Après avoir quitté Spitzkoppe, les pilotes ont pris la direction du nord, traversant des terres agricoles où le paysage semblait changer à chaque instant. Soudain, comme si une ligne invisible avait été tracée dans le sable, les champs cédèrent la place à l’immensité désertique. C’était comme si quelqu’un avait déclaré : « À partir de là, ce sont les terres agricoles ; au-delà, c’est le désert. »
Jour 3, Épreuve Spéciale 2 : Le défi de l’arbre à épines de chameau
Dans cette épreuve, les pilotes devaient démontrer leur esprit d’équipe et leur rapidité en réparant un pneu crevé sous la pression du temps. Dès le départ, un pilote a sauté sur sa moto pour se rendre jusqu’à la moto en panne, pendant qu’un autre partait à pied pour le rejoindre, et qu’un troisième s’emparait de la boîte à outils pour les rejoindre. Une fois réunis autour de la moto, la tâche était claire : ils devaient travailler ensemble pour réparer le pneu aussi rapidement que possible. Leurs mains bougeaient rapidement, leur concentration était maximale, et une fois le pneu réparé, le défi était terminé.
JP Boer (232) de l’équipe sud-africaine a affirmé : « Nous avons passé un très bon moment. Il n’y a pas eu de complications et notre tactique était simple : aussi vite que possible. Tous nos pilotes sont à l’aise avec ce genre de défis. »
Les pilotes ont ensuite traversé le lit asséché de la rivière Omaruru, un fleuve éphémère de Namibie, qui a creusé un corridor naturel de vie à travers le paysage aride. Le lit de la rivière, maintenant sec, s’étendait devant eux, bordé d’arbres Camelthorn et Ana, qui offraient abri et nourriture à la faune adaptée au désert, comme le kudu, l’oryx et les babouins.
Jour 3, Épreuve Spéciale 3 : Le défi Omaruru METZELER
Cette épreuve se déroulait sous forme de relais. Le premier pilote se lançait sur un parcours sinueux, faisait le tour d’un drapeau, puis franchissait un rocher avant de revenir à travers les portes de sortie. À son retour, il donnait une tape dans la main du second pilote, qui répétait le parcours. La précision, la rapidité et le travail d’équipe étaient essentiels dans ce défi, où le chronomètre ne s’arrêtait que lorsque le troisième pilote franchissait la ligne d’arrivée.
Stephan Sleeckx (142), de l’équipe Benelux, a partagé : « C’était très exigeant et le sable était très profond, mais tout s’est bien passé. Je n’ai fait qu’un seul appui, et mon coéquipier a fait une chute, mais cela s’est bien passé. C’était un défi rapide, mais très poussiéreux. »
Alors qu’ils retournaient au camp de Spitzkoppe, les pilotes ont été accueillis par une vue imprenable sur la montagne Brandberg au loin. Connue pour la peinture de la Dame Blanche trouvée dans ses grottes, Brandberg est un lieu riche en histoire, autrefois site d’une ville minière.
La journée s’est achevée par l’annonce des résultats et une vidéo teaser du quatrième jour du GS Trophy, laissant les pilotes impatients de relever les défis à venir.
Classement général après le 3ème jour :
Équipes masculines :
1. Allemagne, 127 points
2. Afrique du Sud, 113
3. Équipe internationale, 88
4. Brésil, 80
5. Inde, 75
5. Chine, 75
7. Benelux, 73
8. France, 70
8. Italie, 70
10. Royaume-Uni, 67
Équipes féminines :
1. Équipe internationale, 134
2. France, 133
2. Japon, 133
4. Allemagne, 131