Le portrait de Thomas Jakel – un missionnaire en Afrique

Thomas Jakel 

 

Durant six mois, Thomas Jakel, cet apôtre du changement social et environnemental a parcouru le continent de haut en bas pour un projet qui lui tient à cœur : inciter les jeunes Africains à construire un monde meilleur pour eux comme pour toute la planète. Il l’a fait au guidon d’une moto électrique et c’est une première. 

 

Un missionnaire en Afrique

 

Sa traversée de l’Afrique du nord au sud, du Maroc en Afrique du Sud, a fait du bruit sur la Toile. Autant pour la nature du projet que pour la machine utilisée lors de cette expédition. Et pour cause : il s’agit d’une Zero, la moto électrique américaine. Ce qui n’aurait été qu’un long road-trip de près de 15 000 Km étalé sur six mois sans grand intérêt au guidon d’un banal bicylindre à plat est pour le coup devenu une sorte de défi, une expérience pouvant ouvrir des perspectives intéressantes à un type de motorisation au champ d’action par nature limité.

Thomas Jakel est avant tout un aventurier. Capable par exemple de parcourir à vélo les 10 000 km qui séparent Berlin de New Delhi (Inde), cet Allemand de 33 ans songeait vaguement à entreprendre cette traversée à moto, lui qui avait déjà sillonné l’Europe au guidon de sa V-Strom. Le déclic est venu quand il a appris que quelqu’un d’autre envisageait un tour d’Afrique en auto électrique. « Ça m’a fait réfléchir, admet-il, etl’idée de tenter cette traversée avec une moto éléctrique, tout en me demandant si ce serait réalisable, a achevé de me motiver. » 

Au-delà de cette envie d’expérimenter une technologie d’avenir pour ce véhiculer, Thomas Jakel, qui doit son teint métis à son origine germano-congolaise, s’était donné pour mission de documenter un ambitieux projet en rapport avec ses convictions sociales. Baptisé Africa-X, celui-ci consistait, entre autres, à interviewer tout au long du parcours une centaine de « changemakers » africains, c’est-à-dire des personnes, souvent des entrepreneurs,

qui par leurs idées, initiatives ou projets, agissent pour un changement social dans leur pays. Le but est de publier leurs histoires afin qu’elles puissent devenir source d’inspiration pour les nouvelles générations, que les jeunes apprennent qu’ils peuvent contribuer à relever les déȴs sociaux et environnementaux de notre époque. Le choix d’une moto électrique n’était donc pas dénué de sens. 

 

Du solo au duo

 

Thomas n’a pas entrepris cette expédition en solitaire. Il a fait le voyage avec sa compagne Dulcie Mativo, Kényane de 24 ans au volant, elle, du Toyota ProAce d’assistance. Du moins tant que le fourgon pouvait rouler. A la suite de la casse du carter d’huile sur un choc au Cameroun, la mécanique a en effet rendu l’âme et l’accompagnatrice d½ poursuivre en passagère de la moto jusqu’au terminus à Johannesbourg. Parcourir un bon tiers du chemin à deux sur la moto ne leur aura finalement pas posé de problèmes particuliers. Le plus dur était déjà derrière eux.

 

Article complet dans Trail Adventure N°21.

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