Pol Tarrés a une fois de plus marqué les esprits en étant le premier à terminer la catégorie Silver des Red Bull Romaniacs aux commandes d’un bicylindre.
Créé par l’ancien snowboardeur Martin Freinademetz, le Red Bull Romaniacs est reconnu pour sa difficulté extrême. Les pilotes doivent y affronter des terrains et obstacles parmi les plus redoutables de la discipline. C’est une course où même les plus aguerris luttent pour arriver au bout. Chaque année, de nombreux participants échouent à terminer l’épreuve, témoignant de son exigence implacable.
Il y a trois ans, Pol Tarrés avait déjà fait sensation en devenant le premier pilote à terminer la course dans la catégorie Bronze sur une moto bicylindre. Cependant, les deux années suivantes, des chutes l’ont empêché de se battre pour la victoire dans cette même catégorie. Cette année, décidé à repousser encore plus les limites, Tarrés a concouru pour la première fois en catégorie Silver, devenant ainsi le premier pilote à terminer cette catégorie sur une moto bicylindre.
Parmi les 113 pilotes engagés dans cette catégorie, Pol Tarrés et sa Ténéré 700 ont bravé de nombreux défis pour se hisser à une impressionnante 60e place. La course a été parsemée d’embûches, notamment lorsque le pilote a dû réparer son radiateur après avoir heurté un morceau de bois. Malgré cette difficulté, il a réussi à reprendre la course et à franchir la fameuse Gusterita Hill Climb, encouragé par une foule en délire.
Le succès de Tarrés est partagé avec Kevin Gallas, qui a remporté la catégorie Bronze au guidon de sa Yamaha Ténéré 700. Après un gros accident le dernier jour de la course, Gallas a pu compter sur l’aide de l’équipe Trece Racing pour reprendre la compétition et décrocher la victoire.
Pol Tarrés a exprimé son ressenti après la course :
J’ai décidé de courir dans la catégorie Silver lorsque Martin Freinademetz m’a mis au défi de le faire. Je dois dire que c’est l’une des choses les plus folles et les plus exigeantes que j’ai pu faire. Cette course s’est révélée plus difficile que l’Erzbergrodeo, le record d’altitude ou tout ce que j’ai pu essayer. J’étais épuisé et je doutais même parfois de pouvoir continuer la course pendant quatre jours d’affilée à ce niveau. Au terme d’une bagarre acharnée contre moi-même, j’ai réussi à dépasser mes limites et à rester extrêmement concentré. Et je rêvais de finir en franchissant la Gusterita Hill Climb. Le public m’a vraiment donné une énergie folle ! Je suis également très heureux pour Kevin. Il s’est donné à 200 % et c’est ce qu’il faut pour arriver au bout d’une course comme celle-ci.
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