Avec la Yamaha XT 500, c’est tout un pan de l’histoire du trail que nous avons sous les yeux
Honneur à mamie Yamaha, qui est la propriété de Thierry, enduriste de la première heure, amateur de belles mécaniques et, accessoirement,
collaborateur quasi régulier de Trail Adventure (le pilote de la Suzuki V-Strom 650 XT dans notre dernier numéro, c’est lui !). Notre nouvel ami a acquis d’occasion cette légende roulante il y a dix-sept ans. C’est un modèle 1980 entièrement d’origine, à l’exception du porte-bagage, un petit plaisir que s’est offert Thierry car monsieur ne gare pas sa moto dans un musée, il roule avec assez régulièrement. Par rapport à la toute première XT 500 qui a débarqué en France en 1976, cette version se distingue dans les grandes lignes par ses jantes dorées, son réservoir alu, sa fourche à axe déporté et son échappement. Moto symbole d’évasion, l’iconique Yamaha a su s’imposer dans le coeur des baroudeurs en herbe mais aussi en compétition. Plus particulièrement au Dakar où Cyril Neveu remporta deux victoires à ses commandes, en 1979 et 1980. Fraîchement importée de Bologne, la Desert Sled ne peut bien sûr pas s’enorgueillir du même pedigree. Elle revendique toutefois une filiation directe avec une ancienne gloire de la marque, le Scrambler 350, qui eut son petit périmètre de gloire à la fin des années 70… et remporta même une Baja en 1969 aux mains de la paire Douglas/McClurg. C’est justement de cette époque que la nouveauté s’inspire, l’appellation Desert Sled faisant référence aux motos bricolées par les motards californiens pour aller s’éclater dans le sable.
Kick, le retour
Avec sa concurrente du jour, l’exercice est disons… plus complexe. Thierry me rappelle les grandes lignes de la procédure à suivre : déplier le kick, chercher le point de compression, décompresser pour passer légèrement ce point (une petite fenêtre située sur la culasse moteur permet de s’y retrouver, au cas où), remonter le kick puis appliquer un bon coup de jarret. Normalement, ça démarre. Normalement, car la plupart du temps, le néophyte doit s’y reprendre à plusieurs fois avant de crier victoire. Il n’est pas rare entre-temps, un bon vieux coup de kick ne soit venu lui rappeler son statut de vulgaire amateur. Au mieux, la blague préférée du mono Yamaha lui aura causé une simple petite frayeur, au pire, elle lui aura tordu la cheville et/ou écrasé la rotule contre le guidon.
Article complet sur la Yamaha XT 500 de 1980 dans Trail Adventure n°12
Yamaha XT 500 (modèle 1980) Prix : 13 249 F (2 021 €) MOTEUR : monocylindre refroidi par air • 499 cm3 • 1 ACT, 2 soupapes • 1 carburateur Mikuni ø 34 mm • 32 ch à 6 500 tr/mn • 4 mkg à 5 500 tr/m • boîte 5 vitesses PARTIE-CYCLE : cadre simple berceau en acier • empattement : 1 420 mm • angle de chasse : 30,3° • chasse : 131 mm • fourche télescopique ø 36 mm non réglable • combiné 2 amortisseurs réglables en précharge • débattements AV/AR : 190/100 mm • frein AV : tambour simple came de 160 mm • frein AR : tambour simple came de 150 mm • pneu AV : 80/100 x 21 • pneu AR : n.c. x 18 MESURES : hauteur de selle : n.c. • garde au sol : n.c. • poids à sec : 139 kg • réservoir : 8,5 l • vitesse maxi : 140 km/h
Bonjour,
Votre conversion de tarif de francs en euros est fausse : 13250 F en 1980 c’est environ 5750 € en 2021.
Bonne année.
Franck